The swingers ruling: private vices won't lead to public virtue

Over the weekend, I read an article that made my jaw drop. Some Montreal judge rules that swinging- couple who get together so as to exchange for another person and have sex- isn't illegal so long as it's done in private. No doubt the libertairians are cheering the decision.

However, I have some questions about the ruling that I want the libertarians to answer:
1) How does this ruling affirm Canada's democratic values as an open society?
2) What limits exist with the adoption of this new legal standard of consenting adults in the privacy of their own homes to judge the legality or illegality; the licitness or illicitness of any activity?
3) How does this ruling enhance a person's self-worth, dignity and autonomy under the Quebec and Canadian charters?

The libertarians won't be able to answer these question straightforwardly other than to gloat that they're now rid of any restraints, limits and inhibitions. Nonetheless, I'm still unimpressed by the ruling. The society will once again learn the hard lesson that Mandeville's adage of private vice, public virtues simply doesn't work.

Call me old fashioned but Aristotle's observation that behaviour, both good and bad, is habitual is a helpful means to discern chracter. Personally, if I found that a person was a swinger it would colour my views of him (or her; just for the sake of convenience, I'll use the masculine to include the femenine). My view would be to regard the person as inherently untrustworthy. If a person is willing to be disloyal to his best friend and mate just to sate his lust; you can be quite assured that his habit of disloyalty will spill over into other areas of his life and work.

Prejudiced? Damn straight! Swinging is nothing more than more than selfish, irresponsible immaturity by a person who can't, or won't, control himself.

La sentence sur l'échangisme du couple: deux poids, deux mesures

S'il y a une chose qui me frappe de cette décision du juge montréalais c'est que le code civil a été reformé mais non pas les mentalités légales. Le nouveau code a limité la préséance du consentment entre adultes comme la loi de parties; donc sacrosanct et intouchable même dans le cas de lésion entre majeur.

Néanmoins, ce juge aurait carrément resucité l'ancien droit dans le cas de la sexualité. Dès lors, les forts prendront l'avantage des faibles; les viceux opprimeront les verteux. Je ne surprendrai pas si on lise dans les journaux d'un riche qui a fait une proposition indécente pour coucher avec un membre du couple- habituellement la femme.

En consequence, cette décision a tacitement légalisé la prostitution et l'esclavage sans l'intervention législative du Parlamanet fédérale ni un débat au sien de la société. Dès maintenant le nouveau standard juridique c'est tant que des adultes consentent dans l'intimité de chez eux, c'est licite et à l'abri du quelconque scruitin juridique. Donc, si une couple décide se de 'louer' ou si l'un d'eux décide de se 'vendre' ou vendre l'autre en retour de biens ou service, les tribunaux, la police, même les voisions n'ont rien à dire.

Ou les deux poids, deux mésure apparaissent c'est quand on jette un régard à la famille. Les parents sont restreints dans l'exercice de leur autorité partentale. Les tribunaux ont déjà penché sur la question si les parents pouvaient administer une correction à leurs enfants. Les juges ont affirmé que oui tant qu'elle soit proportionnée et non pas pour humiler ou blesser l'enfant.

Néanmoins, on lit entre les lignes pour connaître la manque d'enthousaisme tant par les juges que par le législateur qui manque de la confiance envers les parents. Les juges comme les politiciens méprisent la bonne foi et les habilités d'une couple à éducer leurs enfants sans une supervision de l'état. En contraste, avec les échangiste, je ne me surprendra pas si un jour les gouvernments obligent les couples de suivre des cours de parentage et d'être habilité par ceux-là avant de commencer une famille.